L’art urbain : #Episode1 : La Genèse : le Mur du dépôt de bus Lagny

Quand j’ai été élue en 2008, j’ai demandé la délégation de la jeunesse. Les politiques jeunesse m’ont toujours intéressée. D’abord parce qu’elles sont transversales. Quand on réfléchit à mener une politique publique en direction des jeunes, on pense logement, culture, éducation, déplacements, espace publique, prévention, santé, emploi, sport. Si on veut être en phase, que cette politique corresponde aux attentes, alors il est nécessaire de faire avec les jeunes, voire de se laisser guider par leurs idées.

Libérer la créativité

Ma rencontre avec l’art urbain n’a pas été d’abord une rencontre artistique. Le fils d’une des élues du 20^ème était graffeur. Elle me raconte qu’elle a du aller le chercher la nuit d’avant au commissariat car il s’est fait prendre en train de dessiner sur un mur. Qu’il risque une amende élevée. Une inscription dans son casier. La sanction m’est apparue disproportionnée par rapport à l’acte lui-même.

J’ai commencé à réfléchir à laisser un espace libre à la pratique de l’art urbain. C’est le moment où le dépôt de bus Lagny allait être en chantier pour construire des bureaux, un collège, une crèche. Ses murs étaient longs, visibles car sur la rue passante de la rue des Pyrénées, sans habitation au dessus pour éviter les désagréments des émanations de bombes.

Une initiative du conseil de la Jeunesse

Le conseil de la Jeunesse du 20^ème a « ouvert » ce mur. C’est à dire que lors des vacances de novembre, quelques jeunes accompagnés d’un artiste ont commencé à peindre. Très vite, dès le 2^ème jour, ils ont été rejoints par de jeunes artistes habitant le 20^ème. Parmi eux, j’ai eu la chance de rencontrer ZooProject (https://www.zoo-project.com/hommage/).

Le dépôt de bus Lagny est devenu une galerie à ciel ouvert : http://www.gavroche-pere-et-fils.fr/graffitis-le-spot-de-la-rue-des-pyrenees-janv-2012/

Graffez jusqu’à l’épisode 2 en passant par ici